Viande, œufs et produits de la mer : quelles sont les meilleures sources de protéines en alimentation méditerranéenne, lowcarb et keto pour la santé et la longévité ?

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle grande partie Guide Blooness, le guide de l’alimentation idéale. Après avoir traité les végétaux, et l’intérêt des protéines et l’importance de privilégier des protéines biodisponibles, nous allons dresser ici la liste des meilleures viandes et produits de la mer à privilégier en alimentation low-carb, méditerranéenne et plus globalement paléo et Zones Bleues, pour la santé, la longévité, le maintien de la masse musculaire à travers l’âge et le retour ou le maintien à un poids de forme et de santé.

L’idée qui anime ce guide est ainsi toujours la même depuis le départ : mimer les modes alimentaires ancestraux afin de donner à l’organisme ce dont il est en capacité de métaboliser, en partant de l’hypothèse que la sélection naturelle et l’adaptation métabolique se serait faite sur des centaines de milliers d’années, et que la modernisation récente extrêmement rapide de l’alimentation n’a pas laissé le temps à l’organisme de s’adapter à ces nouvelles denrées alimentaires et à ces nouveaux modes de production.

Ainsi, le fait que nous n’ayons pas eu le temps de nous adapter à la mutation récente de l’alimentation pourrait expliquer en partie l’augmentation des inconforts légers ainsi que les maladies dites de civilisation comme le surpoids, les allergies, l’inflammation chronique, les problèmes de libido, de reproduction, de thyroïde, le diabète de type 2, l’asthme, l’acné ou encore les problèmes de mauvaise oxydation des glucides, qui constituent le carburant principal de façon quasiment ininterrompue dans l’alimentation moderne et standard.

En se basant sur le principe de précaution, ainsi que sur les données statistiques observationnelles, nous avons pu déduire que parmi les alimentations ancestrales les plus « adaptées » à notre organisme, on pouvait retrouver notamment les diètes paléo, cétogène, keto-carnivore, méditerranéenne et plus généralement l’alimentation des Zones Bleues.

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D’aucuns pourraient critiquer le fait que ces modes alimentaires sont assez différents, mais ils ont le mérite d’avoir en commun au moins une chose essentielle, c’est la prédominance de produits bruts et peu transformés au préalable par l’industrie agro-alimentaire. En partant bien sûr du principe que la diète cétogène – pour ne citer qu’elle – se ferait principalement à partir de produits bruts et naturels, ce qui n’est pas toujours le cas en pratique.

L’idée consiste donc à construire des ponts entre ces modes alimentaires, en partant d’une autre hypothèse cette fois-ci, selon laquelle en fonction des saisons, de la position géographique, de la chasse et de la cueillette, les être humains d’autrefois pouvaient aussi bien passer de certaines périodes uniquement carnivores à des périodes un peu plus diversifiées, avec une présence accrue de végétaux et d’oléagineux. D’où le fait que nous sommes des omnivores opportunistes qui nous nourrissons indifféremment d’aliments d’origine animale ou végétale, en fonction des contingences.

Des archéologues ont ainsi déjà montré grâce à leurs recherches comment les hommes préhistoriques passaient de la viande aux pignons de pin en passant par les crustacés en fonction des saisons et des endroits où ils vivaient.

Plus tard, la révolution néolithique a permis l’avènement du blé, du pain et plus globalement des céréales, dont on a déjà décrit dans ce guide les avantages et les inconvénients lorsqu’on en consomme à outrance. Surtout que les céréales d’autrefois, comme nous l’avons expliqué dans le chapitre qui leur était consacré, n’avaient rien à voir avec le blé moderne d’aujourd’hui, dont la consommation peut poser problème à l’être humain.

On peut donc penser que la consommation de grains anciens dans des quantités raisonnables pourraient ne pas poser de problèmes sur le plan métabolique, à l’instar de ce que les êtres humains du 20è siècle consommaient dans différentes zones méditerranéennes identifiées comme des Zones Bleues. Par ailleurs, on peut émettre l’hypothèse que les légumineuses ainsi que les légumes-racines sont une source précieuse et saine d’aliments riches en glucides, et qu’ils constituent l’alternative la plus saine pour celles et ceux qui souhaiteraient intégrer des glucides dans leur alimentation. Reste à savoir dans quelles proportions, en fonction de la stratégie alimentaire choisie, et nous reviendrons sur tout cela au travers des chapitres de ce guide.

Quoiqu’il en soit, on peut envisager l’hypothèse selon laquelle il serait possible, à l’instar de nos ancêtres, d’alterner des périodes plus ou moins cétogènes et notamment carnivores, et des périodes plus ou moins glucidiques avec des aliments comme des céréales ou des pseudo-céréales de qualité ainsi que des légume-racines ou des légumineuses, qui peuvent apporter de l’amidon, donc du glucose, dans des quantités largement acceptables, pour ne pas dire bénéfiques.

Cette alternance alimentaire pourrait alors se faire en fonction des saisons, des envies et des objectifs, tout en tirant profit sur le plan de la santé et de la longévité de cette façon de procéder, et tant que nous respectons plus ou moins les conditions suivantes :

Dès lors, tout ce raisonnement nous amène à cette nouvelle grande partie du guide, consacrée à la viande, puisque nous avons pu voir au travers des chapitres précédents du guide, toute l’importance que revêtaient les aliments sources de protéine.

Afin de bien nommer les choses, nous allons considérer ici que le terme « viande » englobe tous les aliments issus d’animaux terrestres, que nous allons traiter dans un premier temps. Les animaux marins, poissons et crustacés, seront traités dans un second temps.

Et la question va donc être de savoir quels aliments à base de viande il serait préférable de privilégier, toujours sous le spectre de la longévité, la régulation de l’inflammation, le bon profil lipidique, la teneur en protéine, etc…

En effet, une viande hachée du supermarché, qu’elle soit à 5 ou 15% de matières grasses, dont on ne connait pas la provenance n’aura peut-être pas forcément le même impact pour la santé qu’une pièce de viande spécifique achetée dans une filière spéciale qu’on a identifié, et dont on connait la provenance, le mode d’élevage, et l’alimentation donnée à l’animal.

Ces caractéristiques liées à la façon dont on produit la viande sont primordiales lorsqu’on souhaite replacer la protéine au centre de l’assiette. Non pas en termes de quantité, car on a bien compris que la protéine va représenter pour la plupart des gens entre 15 et 35% des apports, mis à part les sportifs de haut niveau, mais bien en termes de qualité, car c’est sur ce point précis que toute la différence peut se faire en termes de santé, d’inflammation, de perte de poids et de longévité.

Et lorsqu’on parle de qualité, on ne parle pas ici de la qualité de la viande du point de vue gastronomique. Car certaines viandes d’exception, majoritairement musculaires et au goût extrêmement plaisant et au prix élevé ne sont pas forcément les viandes à privilégier au quotidien sur le plan de la santé, mais plutôt à réserver pour des moments de plaisir gustatif dédiés.

Au contraire, ce sont plutôt les viandes boudées et à la réputation pas forcément attractive – et pourtant délicieuses – qui pourraient bien être l’un des facteurs clés de succès d’une santé retrouvée. Lorsque l’on souhaite rehausser l’apport en matières grasses dans le cadre d’une alimentation cétogène par exemple, et même dans le cadre d’une alimentation globalement méditerranéenne, il ne serait pas raisonnable de consommer exclusivement les mêmes pièces de viande musculaires vendues en supermarché, comme les steaks, les entrecôtes ou les bavettes de bœuf, ou encore les cuisses et filet de poulet.

Certes, ces morceaux sont intéressants à consommer régulièrement mais pas forcément de manière exclusive et quotidienne. Ce sont pourtant les seules pièces que l’on retrouve en supermarché, alors qu’il existe une multitude d’autres morceaux parfois plus avantageux aussi bien au niveau du porte-monnaie que pour la santé, mais qui sont méconnus ou qui sont tombés en désuétude.

D’ailleurs, si l’on se place du point de vue anthropologique, nos ancêtres consommaient les animaux de la tête à la queue, et à minima, nos grands-parents avaient notamment beaucoup plus l’occasion de consommer des morceaux aujourd’hui complètement boudés par le grand public, comme les abats par exemple, qui incluent donc le foie, le cœur, les rognons, etc… Ainsi que les bouillons d’os, riches en collagène. On sait d’ailleurs toute l’importance que ces morceaux de viande revêtent dans une alimentation cétogène, et sans lesquels il serait difficile d’apporter à son organisme la diversité suffisante de micronutriments dont il a besoin.

Dans cette nouvelle grande partie du guide Blooness, nous allons aussi bien nous intéresser morceaux de viandes à privilégier, qu’aux animaux en eux-mêmes, à la façon de les élever, et au labels nutritionnels. Ainsi, nous allons tenter de répondre à la problématique liée à la sélection de la viande. Car lorsque vient le moment de faire ses courses alimentaires, la plupart des gens sont perdus et finissent par tomber dans l’achat des mêmes morceaux de viande dont la surconsommation pourrait ne pas être bénéfique, et qui en plus ont un pouvoir de satiété limité, car ce sont des viandes généralement très musculaires et pas assez lipidiques.

Découvrez donc sans plus attendre le sommaire de cette nouvelle partie du guide Blooness, donc le contenu sera accessible simplement en cliquant sur les liens ci-dessous. À savoir que chacun de ces chapitres est réservé aux membres Blooness.

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