Arrêtez de compter les calories : votre corps est plus intelligent que ça

Votre organisme est une machine infiniment plus intelligente que ce que vous pensez, et lorsque vous l’affublez d’un compteur de calories, vous insultez des millions d’années d’évolution. Dans ce court article hors-série accessible à tous, je vais vous expliquer pourquoi le fait de compter les calories ne sert à rien, et comment nous nous sommes tous fait duper, moi le premier. Je vous donnerai également des pistes de solution pour atteindre vos objectifs et retrouver vos pleins pouvoirs grâce à l’alimentation.

Le diktat des calories

Pendant des décennies, on nous a fait croire qu’il fallait peser, mesurer, scanner chaque bouchée. Résultat ? Une guerre permanente contre soi-même, des frustrations à répétition et, trop souvent, une prise de poids paradoxale.

La vérité est plus simple, et bien plus libératrice : lorsque vous vous nourrissez exclusivement d’aliments bruts issus de l’alimentation lowcarb ou keto — viande, poisson, œufs, beurre, huile d’olive, avocat, fromages entiers, avocats — et une dose raisonnée d’aliments riches en glucides (riz, légumineuses, légumes-tubercules, céréales anciennes, fruits, pseudo-céréales, légumes et même blé moderne mais en petite quantité), votre organisme retrouve instantanément sa capacité naturelle à s’autoréguler.

Dans le guide Blooness, vous allez découvrir une sorte de « bible » de la nutrition qui vous explique de façon synthétique et vulgarisée tout ce que les plus grands chercheurs et influenceurs hygiénistes partagent depuis des années. Sauf que ces contenus disponibles sur Internet sont denses, et ils proviennent de nombreuses sources. C’est pour cela que ce guide constitue la synthèse la plus claire et la plus accessible de tous les sons de cloches issus de ces nouveaux courants nutritionnels.

La satiété, le retour à l’instinct animal

Mais si l’on voulait aller au plus simple, en réalité, il y a une façon extrêmement concrète de mettre toutes les chances de notre côté sur le plan de la santé, tout en retrouvant un poids de forme métaboliquement « normal », indépendamment des critères de beauté. Il suffit en réalité de prioriser les aliments bruts pré-cités, à satiété.

Alors oui, il y a quelques pièges, comme par exemple le fait de consommer trop de protéines par rapport aux graisses (sauf à dire qu’il y a un apport de glucides pour compenser), ou à l’inverse, ne pas consommer suffisamment de protéines, ou encore ne pas savoir choisir les morceaux de viandes en ne consommant que les morceaux maigres proposés en supermarché et s’exposer alors à un risque de déminéralisation osseuse. Mais pour déjouer ces pièges dont personne ne parle, le guide Blooness vous tend les bras.

La question ici est plutôt de savoir si lorsque l’on se prépare à manger, ou que l’on se rend au restaurant, est-ce que l’on doit compter les calories. Et contrairement à la philosophie de ce guide qui se veut plutôt consensuelle, nous allons être beaucoup plus direct ici : la réponse est non.

Parce que votre corps ne sait pas ce qu’est une calorie. Qu’une calorie provenant d’un aliment ne sera pas la même qu’une calorie provenant d’un autre. Et qu’enfin, votre dépense énergétique est impossible à estimer à l’heure actuelle, d’autant plus qu’elle dépend de beaucoup de paramètres, et qu’elle change d’un jour à l’autre.

Par ailleurs, il y a énormément de cas de figures différents, avec parfois des problèmes hormonaux, des problèmes de stress chronique, des chagrins d’amour ou des quêtes existentielles de sens, qui peuvent bloquer la perte de poids (ou parfois la provoquer !), et qui peuvent aussi induire certaines maladies.

Mais toutes choses étant égales par ailleurs, dès lors que l’on souhaite optimiser sa longévité, et éventuellement perdre du poids (sans forcément chercher à le faire, et je reviendrai un peu plus tard sur le moment où il sera opportun de chercher à le faire), alors il suffit tout simplement de consommer les aliments « stars » de la diète lowcarb, que vous pourrez articuler selon vos goûts vers une diète méditerranéenne ou une diète plutôt carnée et paléo, et de les consommer à satiété, avec suffisamment de graisses dans l’assiette (sans non plus se noyer dedans) pour inviter votre organisme à vous dire lorsqu’il n’a plus faim.

Et à ce moment précis, vous vous rendrez compte que vous allez consommer bien plus de calories que ce que vous consommiez avant, sans forcément prendre du poids, voire en en perdant. Et l’un des marqueurs-clés, c’est que vous aurez moins froid, que vous serrez moins irritables, et que vous aurez davantage d’énergie pour accomplir les tâches de la vie courante. Sans même parler de la libido, de l’envie de renouer le contact social, ou encore de faire l’amour, tout simplement.

Les super-pouvoirs de la satiété

Par ailleurs, en mangeant de cette façon, vous serez tellement rassasié que vos repas seront beaucoup plus espacés, ce qui laissera le temps à l’insuline de rester la plus basse possible, et vous « jeûnerez » sans même vous en rendre compte, ce qui favorisera le processus d’autophagie.

Ensuite, grâce à ce mode alimentaire, votre métabolisme va augmenter, votre système hormonal fonctionnera à plein régime (sans faire de mauvais jeu de mot), et vous bénéficierez de « l’effet de levier » dont je parle souvent dans ce guide, qui vous permettra, le moment venu, si vous souhaitez vraiment être dessiné, de couper légèrement l’apport (en graisses notamment) durant une période courte pour maigrir rapidement tout en bénéficiant d’un métabolisme élevé et d’une pleine santé. Votre corps passera naturellement du brûlage du gras alimentaire au brûlage du gras adipeux, sans se bloquer dans un mode « survie ».

Avec ce type d’assiette, il devient physiologiquement très difficile, voire impossible, de trop manger. Le volume, la densité nutritionnelle et les signaux hormonaux (cholécystokinine, GLP-1, leptine) font le travail à votre place.

Plus besoin de calculs. Plus besoin de restriction volontaire. Juste le plaisir profond de manger à satiété, et de s’arrêter naturellement quand le corps dit « merci, c’est parfait ». Avec cette façon de s’alimenter, vous serez enfin en paix avec la nourriture, et le moindre repas sauté ne sera même plus ressenti comme un manque. Vous n’aurez plus aucune dépendance, et au moment de passer à table, ça sera un vrai plaisir, dénué de culpabilité.

La question des plaisirs coupables

Par ailleurs, en parlant de culpabilité, en mangeant de cette façon à satiété, vous pourrez sans problème craquer de temps en temps pour une pizza, un beignet au chocolat ou n’importe quel autre repas qui vous fait plaisir, sans avoir à compenser quoique ce soit.

Et pour cause, dès lors que vous avez reprogrammé votre cerveau avec la notion selon laquelle l’alimentation lowcarb est l’alimentation normale et naturelle et non pas un régime restrictif, alors le plat de pâtes dans un bon restaurant, la pizza industrielle qui est peu votre madeleine de Proust ou la délicieuse glace que vous mangiez au cinéma étant petit ne seront que des petites sorties de route occasionnelles que vous pourrez vous accorder en pleine conscience, sans avoir à tomber dans le « foutu pour foutu », puisque ces sorties de routes ne seront plus vues comme pénalisantes. Surtout qu’avec la satiété induite par l’alimentation naturelle, il est difficile de se gaver par ailleurs d’autres formes de nourritures, et l’autorégulation se fera naturellement.

D’aucuns font la chasse aux sorcières en ce qui concerne les plaisirs occasionnels, mais je renvoie ces ayatollahs de l’hygiénisme vers l’article consacré aux dangers du développement personnel, en les invitant à se souvenir de la dernière soirée avinée où ils se sont tordus de rire entre amis, du dernier plaisir régressif qu’ils ont connu, ou encore du dernier frisson passionnel qu’ils ont ressenti en dehors des sentiers battus, et je leur rappelle donc que la fête et les petits excès ont toujours fait partie intégrante de l’évolution humaine, et que les premiers de la classe ne sont pas forcément les plus accomplis, ni les plus inspirés.

En conclusion : reconnectez-vous à votre instinct

Pour revenir à l’alimentation, le sujet ici était donc de nous inviter, en tant qu’être vivant, à nous reconnecter à notre instinct, celui-là même qui nous a fait évoluer au fil des millénaires, et de laisser tomber les comptes d’apothicaire lorsqu’il s’agit de passer à table.

Faites le test dès aujourd’hui : au choix, une bonne pièce de viande grasse et gélatineuse riche en collagène (j’ai mis à votre disposition ici un PDF des meilleurs morceaux de viande rouge keto-compatibles à commander dès maintenant chez votre boucher), ou un bon poisson, des œufs, des abats, et pour accompagner, des légumes avec du beurre ou du suif à volonté, idéalement loin de l’heure du coucher.

Mangez jusqu’à ce que votre corps dise stop tout seul. Après ça, jaugez votre niveau d’énergie, et dites-moi si vous avez encore envie de ressortir votre application de calories (elle aurait probablement viré au rouge si elle avait vu votre repas). Dans un mois, faites le point sur votre vitalité, la qualité de votre peau, l’efficacité de votre cerceau, et sur votre tour de taille.

La liberté alimentaire n’est pas un rêve. C’est un retour aux sources. Et à travers cet article, le message est plutôt simple : mangez des légumes, de la protéine et de la graisse à satiété, et vous n’aurez plus jamais à vous soucier des calories.

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