Bienvenue dans ce nouveau chapitre du guide Blooness, où l’on va apprendre tous les bienfaits de la noix de coco, ce fruit sous-coté que l’on peut consommer aussi bien en tant que tel que sous forme d’huile. Nous allons découvrir à quel point cet aliment renferme des trésors sur le plan nutritionnel, et ainsi prendre conscience du fait qu’il est – à tort – très rarement consommé, notamment en Occident.
Il suffit d’un rapide sondage pour se rendre compte que très peu de gens consomment de la noix de coco, que ce soit sous forme d’huile ou de fruit brut. La plupart des individus ayant une alimentation standard et qui ne s’intéressent pas forcément aux supers pouvoirs que la nutrition peut débloquer si elle est étudiée en théorie et testée sous différentes formes en pratique, risquent d’être interloqués si vous leur rapportez que vous consommez régulièrement de la noix de coco, car cet aliment pour le moins exotique n’a – à priori – pas de raison particulière d’être consommé, de par sa nature exotique et parce qu’on a pas eu l’habitude d’en consommer, excepté de façon exceptionnelle dans des préparations sucrées, pour notre plus grand plaisir.
Ce contenu fait partie du guide Blooness, le guide de l’alimentation humaine idéale, dont vous retrouverez le sommaire ici 🌱🥑
Certes, la culture intensive de la noix de coco, et son importation dans les pays où elle n’est pas cultivée soulèvent certaines interrogations sur le plan écologique. Mais pour la santé, ce fruit n’en reste pas moins un superaliment sur le plan nutritionnel, et nous allons découvrir ici pourquoi et comment on peut le consommer pour améliorer sa santé, sa vitalité et son tour de taille.
Introduction
Comme vous le savez probablement déjà, l’objectif de ce guide est de fournir la palette d’outils la plus complète afin de reprendre sa santé en main, et, pour prendre une image, fournir le meilleur carburant à son organisme afin qu’il puisse donner le meilleur de lui-même.
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Pour débloquer cette vitalité, on peut passer par une alimentation low-carb high fat, telle que la plupart de nos ancêtres pouvaient la pratiquer en consommant majoritairement des protéines et des graisses animales et minoritairement des aliments riches en glucides (pomme de terre, panais, patate douce, riz basmati, légumineuses, sarrasin, etc…). Une fois adapté au monde moderne, ce format peut se décliner comme suit :
- un premier repas riche en protéines, en lipides et en glucides à IG bas, illustré par exemple par des œufs ou du fromage, accompagné de deux tartines de sarrasin ou de pain de petit épeautre ou de seigle, d’huile d’olive et éventuellement d’avocat ;
- un second repas riche en protéines et en glucides à IG bas, comme du poulet accompagné tout simplement d’une bonne portion de pommes de terre et de quelques légumes ou d’une salade ;
- un dîner plutôt léger, riche en protéines facilement assimilables et en lipides facilement assimilables, comme du poisson (parfois maigre, parfois gras), une petite salade et une huile de lin ;
- et éventuellement une collation faite d’un fruit ou d’un oléagineux ou d’un yaourt grec ou encore d’un carré de chocolat noir, si la faim est ressentie ou en fonction des objectifs de chacun.
Ce sont des exemples et les aliments sont tous interchangeables par d’autres aliments de la même famille, et l’idée n’est pas non plus de faire des repas identiques tous les jours.
On peut également adopter une alimentation « méditerranéo – zones bleues » compatible, c’est-à-dire une alimentation plus diversifiée telle que l’avènement de l’agriculture à l’ère du néolithique et la grande distribution plus récemment l’on permis, mais toujours à partir d’aliments bruts, et avec une répartition adaptée et équilibrée des macronutriments – protéines, lipides et glucides – ainsi qu’un apport en fibres adapté, avec parfois même une dominante glucidique et une partie minoritaire en lipides, mais avec des glucides de grande qualité. Dans le modèle méditerranéen (ou zones bleues, qui concerne par exemple la diète d’Okinawa), on peut largement rehausser son apport en glucides puisque celui-ci provient d’aliments sains et bruts, tels que les légumes racines cuits au four, quelques fruits, quelques céréales à index glycémique modéré.
On peut également alterner des périodes de low-carb high-fat sur plusieurs jours et, au besoin, refaire ses stocks de glycogène, c’est-à-dire ses stocks de glucides, à partir d’un ou de deux repas riches en glucides, tous les 4 ou 5 jours par exemple, surtout lorsqu’on ressent que son énergie est en berne, et toujours à partir d’aliments triés sur le volet, hors repas de plaisir et sorties en tous genres évidemment.
Enfin, une autre option est de se passer totalement des glucides et d’apporter son énergie par les lipides, via une alimentation purement cétogène, que l’on pourra faire également par périodes de plusieurs semaines ou de plusieurs mois, et pas forcément sur quelques jours car cela empêche de profiter pleinement de la cétose, excepté éventuellement pour certains sportifs de haut niveau, mais c’est un autre sujet.
Tout cela a déjà été décrit en long et en large dans ce guide, et finalement, quelque soit le format alimentaire adopté, il existe justement trois aliments phares qui sont résolument adaptés à ces trois modes alimentaires, et qui constituent une sorte de « game changer » sur le plan métabolique et hormonal. Ces trois superaliments sont l’olive (et son huile) que l’on a déjà traité précédemment, l’avocat que l’on a également déjà traité précédemment, et enfin la noix de coco, que l’on va traiter aujourd’hui.
Vous noterez que ces trois aliments sont des fruits, mais des fruits totalement atypiques, en raison de leur composition nutritionnelle, majoritaire en lipides et non en sucres. Dans les faits, ce sont des fruits frais oléagineux, qui viennent compléter les fruits secs oléagineaux ainsi que les graines oléagineuses, que l’on a également déjà traités précédemment.
La noix de coco, à l’instar de l’avocat ou encore de l’olive, fait partie des superaliments typiques des Zones Bleues, ces zones où l’espérance de vie en bonne santé bat des records. Et elle est, tout comme les deux autres fruits, mais aussi comme l’aubergine, la tomate, la courgette ou le poivron, une sorte de « légume-fruit », que l’on peut utiliser aussi bien en salé qu’en sucré, et qui sont tous ici compatibles avec une alimentation méditerranéenne.
Et, comme si cela ne suffisait pas, la noix de coco, tout comme les aliments précédemment cités, est un aliment typique de la diète cétogène et de l’alimentation low-carb high-fat. C’est d’ailleurs dans ce contexte alimentaire et par les communautés « keto » que la noix de coco a été particulièrement popularisée ces dernières années, à l’image d’ailleurs également de l’avocat.
La force de la noix de coco, c’est qu’elle est aussi efficace dans le cadre d’une alimentation riche en glucides, que dans une alimentation à dominante lipidique, ce qui est également le cas par ailleurs de l’avocat et de l’olive.
Pourtant, vu d’Europe, la noix de coco reste un aliment exotique. Le cocotier est originaire du continent océanique, et les principaux pays producteurs mondiaux de ce fruit, dont l’arbre pousse sur les plaines côtières des régions tropicales, en milieu humide, sont l’Indonésie, les Philippines et l’Inde.
C’est justement l’essence même de ce guide qui, au départ, avait pour vocation et pour objectif de croiser les meilleurs modes alimentaires et les meilleurs ingrédients consommés dans les quatre coins du globe, afin de tirer le meilleur parti de ces différentes façon de manger, et ainsi tendre une sorte d’idéal alimentaire pour la santé, la longévité, la vitalité, et le tour de taille.
Evidemment, les populations sont toutes différentes et les individus ne sont pas similaire en tous points. Certains sont plus adaptés à d’autres quant à la consommation de certains ingrédients, et le plus simple sera de se tester et d’apprendre à se connaître. Mais en réunissant les meilleurs aliments possibles, ceux qui par observation au moins, ou par lien de cause à effet au mieux, ont montré des résultats probants sur la santé et l’espérance de vie, on peut espérer tendre vers cet idéal, sans l’atteindre car il n’est nullement question ici d’être en quête d’un sacro-saint optimal qui nous rendrait rigide en termes d’habitudes alimentaires et comportementales, mais plutôt d’approcher une hygiène de vie qui soit la plus efficace possible la majorité du temps afin de rendre la vie plus agréable, plus fonctionnelle et cela le plus longtemps possible.
Si la noix de coco n’est pas originaire de la région où vous vivez, et qu’il est vrai qu’elle pose des questions sur le plan écologique (pas plus que d’autres aliments très consommés d’ailleurs), elle s’inscrit néanmoins complètement dans cette quête de l’alimentation optimisée, puisqu’elle a été identifiée comme un superaliment, que ce soit sous forme de fruit, que sous forme d’huile. L’idée n’est surtout pas d’en abuser, mais de l’adopter à plus ou moins petite dose en fonction du mode alimentaire choisi.
Ce que vous allez apprendre dans ce contenu
- Comment interpréter le profil nutritionnel de la noix de coco ?
- Puisque la noix de coco est très riche en graisses saturées, comment peut-elle être bonne pour la santé ?
- Qu’est-ce qu’un acide gras à proprement parler ?
- Qu’est-ce qu’un acide gras saturé, et quelle différence avec un acide gras monoinsaturé et polyinsaturé ?
- Qu’est-ce que cela a comme conséquence sur la conservation des aliments, et sur le mode de cuisson ?
- Quel est ce type particulier d’acides gras que l’on retrouve presque seulement dans la noix de coco et qui fait de l’huile de coco un superbe pourvoyeur d’énergie cérébrale et physique ?
- Les déclinaisons de la noix de coco – yaourt, eau et lait de coco – sont-elles bénéfiques pour la santé ?
- Quel mode de cuisson avec l’huile de coco ?
- Quelle quantité de noix de coco en fonction de quelle diète alimentaire (cétogène, low-carb, méditerranéen) ?
Dans ce contenu réservé aux membres Blooness, nous allons passer au crible la noix de coco et ce fruit atypique n’aura désormais plus aucun secret pour vous.
La suite de ce contenu premium est entièrement réservé aux membres Blooness, et il est disponible dans la zone membres au format texte et au format audio (presque 1h30 de contenu audio).
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